La production énergétique Africaine ne peut plus subvenir à la forte demande de la population. Avec une capacité de production inférieure à la moitié de la production française, l'Afrique ne peut que rêver d'un développement durable.
Le solaire se présente comme étant la solution à l'électrification du continent africain. En effet, il dispose de plusieurs zones ayant un énorme potentiel encore inexploité. Mais le solaire est-il vraiment la solution miracle pour assurer le développement de ce continent ?
Le solaire, une énergie intermittente
Avec le développement de la technologie des panneaux photovoltaiques, de plus en plus de pays africains ouvrent leur porte aux projets proposés par les producteurs indépendants. La croissance du solaire en Afrique est telle qu'on prévoit que celui-ci atteindra les 14 % de la production du continent d'ici 2030.
Cependant, le solaire présente toujours un problème majeur : il est intermittent, il s'intègre mal à un réseau qui ne peut tolérer l'instabilité. Ainsi, les pays les plus développés ont fixé à 30 % le seuil d'énergie intermittente sur leur réseau.
L’Afrique dispose-t-il alors de la technologie adéquate pour l'intégration de cette immense production solaire sur leurs réseaux ?
Quelles sont les précautions envisageables?
Pour éviter tous les risques liés à l'utilisation d'une énergie intermittente, les Etats africains devront être vigilants sur la planification du secteur énergétique. Premièrement, la construction de centrale solaire doit se faire petit à petit afin d'assurer que toute l'énergie produite puisse être consommée par le réseau. De plus, il est impératif de diversifier les sources d'énergie et coupler le solaire avec une autre source, que celle-ci soit une énergie renouvelable ou non.
Pour finir, il est indéniable que le continent dispose d'un potentiel solaire gigantesque. Et cette situation, les Etats africains commencent à s'en rendre compte. Cependant, la mise en place d’une centrale solaire requiert toujours quelques précautions.